6 étudiant.e.s de l'IMT Nord Europe. Le projet #JeSuisIngénieurE vise à donner de la visibilité au métier d'ingénieurE. En partenariat avec l'association Femmes ingénieures


A propos


Equipe 2020-2021

Lisa Garcia

Ayant toujours été intéressée par les sciences et notamment les mathématiques, je me suis naturellement dirigée vers un bac S puis une prépa scientifique afin de devenir ingénieure dans le domaine du génie civil. Cependant, comparée à mes collègues masculins, je me suis toujours sous-estimée et remise en question face à mes capacités à faire une CPGE et c’est en parlant avec mes amis que je me suis aperçu qu’il était nécessaire de motiver et soutenir les filles à faire des études scientifiques, et cela passe en premier lieu par leur montrer que beaucoup de femmes ont accompli de grandes choses dans la science. En effet, la principale cause du manque de femmes dans les écoles et les métiers d'ingénieurs est, selon moi, le manque de représentativité des femmes dans ce milieu-là. Plus on montrera de femmes fières et comblées d’être ingénieure, plus facilement les filles suivront ce chemin. Ayant témoigné deux années pour l’association les Sciences de l’Ingénieur au Féminin, participer au projet #JeSuisIngénieurE est une bonne opportunité pour suivre mon combat et améliorer la visibilité des femmes ingénieures ! Étant cheffe de ce projet, je dois avant tout organiser et superviser des actions de sensibilisation qui ciblent particulièrement le jeune public. Ce rôle me permet de développer mes capacités de gestion de projet et d’expression face à tout type de public. J’espère apporter au projet et à mon équipe une organisation solide afin d’accomplir des objectifs précis dans le but de voir plus d’ingénieures dans les prochaines années !

Arthur Hohlmann

Depuis la prépa, j’ai constaté un profond clivage entre la proportion d’hommes et de femmes dans mes classes de MPSI (spécialité mathématiques), et encore plus en 2e année en PSI (physique et science de l’ingénieur) avec 4 femmes pour 26 hommes dans ma classe. Sensibiliser les jeunes femmes au métier d’ingénieurE, notamment en déconstruisant de nombreux stéréotypes, pourrait leur permettre de s’affranchir des différentes barrières sociales les empêchant d’exercer ce métier. Cela permettra dans le futur de se rapprocher d’une mixité agréable à tout un chacun. Mon rôle dans cette équipe est de m’occuper du site internet. Le créer, le développer, et l’entretenir, en postant notamment des portraits historiques de femmes de sciences qui ont révolutionné ce domaine sans pour autant obtenir la reconnaissance méritée, mais aussi des interviews de femmes ingénieurEs, leur vie et les difficultés qu’elles ont rencontré dans ces métiers. De plus je m’occupe d’un nouveau réseau social sur lequel nous venons de nous lancer : TikTok. Son avantage est qu’il regroupe une communauté assez jeune qu’on pourra sensibiliser le plus tôt possible.

Héléna Nguyen

Je suis allée en prépa car j’aimais les maths et je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire plus tard. Quand j’étais en Terminale S, le haut du classement était occupé en majorité par des filles, alors qu’en MPSI et MP on était très peu nombreuses (environ 25% dans ma classe). Dans la salle de classe des MP*, une dizaine de portraits de grand.es mathématicien.nes étaient affichés au-dessus du tableau. Il n’y avait qu’une seule femme, Emmy Noether. Et il fallait que ça change. Je ne me suis jamais sentie représentée en tant que femme (asiatique plus précisément), je n’avais pas de « role model ». Il était temps que j’en trouve. Le projet #JeSuisIngénieure est une expérience humaine me préparant pour ma future vie professionnelle. Grâce à lui j’apprends ce qu’est le travail d’équipe et la gestion de projet, en plus des informations que l’on partage sur les réseaux sociaux. Je veux montrer que le genre n’a aucun rapport avec les qualités et les compétences et prouver aux jeunes filles qu’elles peuvent devenir ingénieures. Avec Marie nous formons le pôle communication : nous gérons les réseaux sociaux. J’aime beaucoup ce rôle parce que je passe habituellement une grande partie de mon temps sur Instagram et Twitter, je sais donc utiliser ces plateformes. Je poste beaucoup de stories pour informer au plus les abonné.es, et avec Marie et Louise nous préparons les posts à publier chaque semaine. Il s’agit de portraits de femmes scientifiques, malheureusement peu connues mais dont l’histoire est importante et inspirante, et à vrai dire j’aimerais un jour en faire partie !

Marie Lourioux

Les sciences et plus particulièrement les mathématiques ont toujours été des centres d’intérêt. Les métiers qui m’intéressaient le plus concernaient l’ingénierie, la médecine ou la biologie. C’est en fin de première que je me suis réellement intéressée au métier d’ingénieur. Malgré mon très bon dossier scolaire, je doutais de ma légitimité à faire des études dites « masculines » car je ne connaissais pas de femmes dans mon entourage exerçant ce métier, et étant déjà sensible aux inégalités de genre je ne voulais pas en souffrir pendant mes études. Mon professeur de maths de terminale m’a démotivée dans l’idée que j’avais de faire une prépa scientifique, parce que je n’allais pas tenir, j’étais « faible et fragile », tous les stéréotypes que l’on ne veut pas entendre en étant une femme. J’ai tout de même postulé à de nombreuses écoles d’ingénieurs avec prépa intégrée. Et c’est ainsi que je suis maintenant élève de l’IMT Lille Douai. Je pense sincèrement que ma détermination et mon envie de travailler dans ce domaine m’ont donné la force de passer outre ce que l’on me disait. C’est pourquoi le projet #JeSuisIngénieurE me tient tant à coeur, car il permettra de donner de la visibilité au métier d’ingénieurE afin de montrer que tout le monde a sa place dans ce milieu. Je veux que les filles arrêtent de s’autocensurer et qu’elles choisissent de faire les études qui leur plaisent en se détachant de l’influence des stéréotypes sociaux. Étant responsable communication, je dois gérer les réseaux sociaux et toute la partie graphisme. Ce poste me permettra d’apporter de la résonance à notre projet mais également la visibilité nécessaire pour avoir un impact sur les personnes concernées.

Gabriel Boudes

Je m’appelle Gabriel Boudès, je suis étudiant en L3 à l’IMT Lille-Douai. Tout d’abord, étant un homme, mon vécu face aux inégalités homme/femme est plutôt celui de témoin : j’ai conscience des privilèges des hommes et je suis engagé à les faire disparaître. Je veux passer de témoin à acteur. Je parle ainsi des privilèges actifs qu’ont les hommes : un salaire plus élevé, un « réseau » plus important et donc plus de facilité à être recruté… Mais je parle aussi des privilèges passifs : les hommes ont plus confiance pour faire des études d’ingénieurs. Voilà pourquoi je m’engage dans ce projet #JeSuisIngénieure : il faut que les femmes se sentent aussi légitimes que les hommes à être ingénieur.e, il faut faire bouger ce chiffre de 20 % d’ingénieures, et cela passe par la réduction des inégalités homme/femme dont j’ai parlé, ainsi qu’une communication et une mise en confiance des futures ingénieures. ​ Le projet va m’apporter beaucoup sur deux axes. Le premier est sur l’expérience humaine, et l’implication dans un sujet qui me touche et qui est plus que d’actualité : l’égalité homme/femme. Mon équipe est composée de 4 femmes et 4 hommes, qui ont tou.tes un vécu différent et qui sont tou.tes engagé.es dans ce sujet. On apprend de chacun.e et le projet peut ainsi partir sur différents axes avec une même ligne directrice. Le fait d’échanger sur ce sujet et de s’impliquer dans des actions concrètes pour faire « bouger les choses » est essentiel à la vie en communauté. ​ Le second axe concerne l’expérience professionnelle et le travail en groupe. En effet mon groupe et moi formons une équipe de 8 personnes. Il faut donc arriver à gérer cette taille de groupe relativement grande par rapport aux groupes avec lesquels je travaillais avant qui n’excédaient pas 4 personnes. Avec mon équipe, on apprend à se coordonner : on découvre les différents postes (chef de projet, secrétaire, trésorier, …) et les responsabilités qui en découlent. Le projet existe déjà depuis 3 ans, et l’on tire beaucoup de l’expérience des « ancien.nes » du projet, ainsi nous avons en quelques semaines déjà défini nos rôles, notre agenda, rencontré nos tutrices et commencé à renouveler les actions mises en place (interventions dans des lycées, activité sur les réseaux sociaux, sondages, …). Nous avons tout de suite trouvé une bonne dynamique de groupe et nous allons continuer sur cette lancée.

Louise Eich

Sensibilisée aux sciences par mes parents depuis toute petite, il était naturel, voir évident que je me dirige vers des études scientifiques et plus particulièrement dans l’ingénierie. Au lycée, ne sachant pas exactement vers quelle formation me tourner, je suis entrée en classe préparatoire (PSI). ​ C’est au lycée que j’ai commencé à remarquer une forme discrète d’inégalité hommes/femmes. En effet de nombreuses filles avaient tendance à s’auto-censurer, à sous-estimer leur travail et à ne pas se sentir à la hauteur. De plus dans ma classe de terminale S seule 5% des élèves allant en classe préparatoire scientifiques étaient des filles. Par ma part, étant donné qu’il y a de nombreux hommes ingénieurs dans mon entourage pour zéro femme ingénieure, je n’ai pas vraiment eu de modèle féminin auquel m’identifier. Cela a surement dû accentuer mon manque d’assurance par rapport à mes camarades masculins. Néanmoins la mise en évidence de ces inégalités encore marquées m’ont poussée à ne pas douter et à persévérer dans la voie que j’ai choisie. ​ Ce projet est pour moi une possibilité de défaire les nombreux préjugés sur les métiers de l’ingénierie et de donner confiance aux jeunes filles qui décident de se lancer dans les sciences. La visibilité que les réseaux sociaux offrent est aussi une opportunité de partager à grande échelle les exploits de nombreuses femmes scientifiques que l’histoire a mis sous silence ainsi que les portraits de femmes ingénieures. ​ En tant que responsable documentation, je réalise et publie sur ce site les portraits de femmes scientifiques qui ont marqué l’histoire. Je pense qu’il est essentiel que les jeunes filles aient enfin des modèles féminins auxquels se rattacher. Pour ne plus entendre dire que si on ne connait pas de femmes scientifiques c’est qu’il n’y avait pas.

Tom Boring

J'ai choisi cette année de rejoindre le projet #JesuisingénieurE, un projet qui m'intéresse particulièrement dans le sens où la sensibilisation concernant les inégalités entre hommes et femmes dans le domaine de l'ingénierie et des sciences de façon générale me semble importante. En effet, je souhaite travailler plus tard dans le milieu le plus égalitaire possible car il est mieux, d'un point de vue social et psychologique, d'évoluer dans un environnement aussi mixte que possible. De plus, la réalisation de ce projet passe par des interventions dans des lycées et des collèges, dans des conventions et des forums mais aussi par une communication appliquée sur différents réseaux sociaux, or c'est aussi l'aspect social et pédagogique de ce projet qui m'intéresse. Je n'ai que rarement été confronté directement aux inégalités hommes/femmes que ce soit dans les milieux associatifs, scolaires ou bien professionnels. Néanmoins, il s'agit d'un sujet qui me tient à cœur car il est bien réel et impacte la vie d'énormément de personnes pour des motifs et des préjugés datant d'une époque bien antérieure à la nôtre. ​ En ce qui me concerne, je pense et j'espère que ce projet me permettra de m'instruire un peu plus en ce qui concerne les inégalités hommes/femmes que l'on a tendance à sous-estimer lorsque l'on n'y prête pas assez d'attention. D'autre part, j'espère atteindre l'objectif de ce projet, à savoir sensibiliser un maximum de personnes aux inégalités hommes/femmes dans le métier d'ingénieur. ​ Je suis officiellement le trésorier du projet. En effet, quelques dépenses seront nécessaires et mon rôle sera de les gérer. Néanmoins, bien que ce rôle me permet d'améliorer ma gestion, il s'agit d'un projet nécessitant assez peu de moyens financiers. Ainsi je consacrerai une partie de mon temps à aider les différents membres du projet dans leurs tâches respectives. Cela me permettra de toucher un peu à tout, ce qui devrait rendre mon expérience personnelle lors de ce projet plus agréable encore.

Mateo Thomas

71% des jeunes diplômé.es ingénieur.es sont des hommes : on ne peut qu’être interpellé par cette surreprésentation des hommes dans le cursus d’ingénieur, même si l’on peut constater une évolution positive dans le nombre d’étudiantes intégrant les écoles d’ingénieur.es ces dernières années. Mais il reste beaucoup à faire pour remédier de façon efficace à ce manque de parité dans le milieu de l’ingénierie. J’estime que ce manque de diversité est d’ailleurs grandement préjudiciable pour notre société à bien des égards. Ainsi, il faut agir dès maintenant à notre échelle pour encourager et faire découvrir le métier d’ingénieure aux nouvelles générations. Le projet #JesuisIngenieurE répond selon moi parfaitement à cet objectif. Il va me permettre, je l’espère, de m’instruire davantage sur les inégalités et le rapport homme-femme dans le monde de l’ingénierie ainsi que m’apporter une ouverture d’esprit supplémentaire. De plus, notre équipe est diversifiée et motivée, nous pourrons apprendre les un.es des autres en apportant chacun.e de sa personnalité et en partageant nos expériences. En rejoignant ce projet, j’espère pouvoir aider à donner un éclairage différent aux lycéennes ou collégiennes et les convaincre que ce métier n’est pas exclusivement masculin, qu’il est passionnant et porteur d’avenir et qu’il gagnera à avoir plus de représentantes féminines. J’exerce officiellement le rôle de responsable relationnel. Mon but est de contacter les potentiel.les participant.es (lycées, collèges, salons, femmes ingénieures) et d’assurer l’organisation des rencontres en collaboration avec eux, tout cela en contact étroit avec notre équipe.